Avant de créer une entreprise, et ce quelle que soit sa forme ou son secteur d’activité, nécessite de passer par de nombreuses étapes… En voici une liste non exhaustive : définir les besoins du marché, réaliser une étude de marché, retravailler son produit / service afin qu’il corresponde à la demande, trouver des fournisseurs, négocier les prix, définir son prix de vente final en fonction des couts, refaire une étude de marché pour savoir si l’offre répond à la demande, lancer un produit / service en version beta, trouver des testeurs, prospecter, se doter de matériel informatique et logiciel, monter une équipe, gérer les contraintes administratives et fiscales…
Mais avant d’entrer dans le dur, dans le concret, il faut aussi convaincre une banque, démarcher des partenaires et investisseurs potentiels, participer à des salons, trouver un bureau (coworking ?), trouver des soutiens (famille ? incubateur ? accélérateur ?), décrocher un prêt bancaire, décrocher des subventions…
Mais avant tout cela ? Il faut définir un cadre, se doter d’une structure et de statuts juridiques…
Une expertise juridique pour vous guider
Pour créer une entreprise il ne faut pas avoir peur de mettre les mains dans le moteur : il faut avoir quelques notions de commercial, de marketing, de comptabilité, de gestion des ressources humaines, de juridique… Il est très difficile de tout faire soit même, il faut savoir déléguer certaines taches afin de se concentrer sur l’essentiel, ce qu’on maitrise parfaitement.
A moins d’avoir de sérieuses connaissance en droit, il est préférable de faire appel à un spécialiste lorsqu’on créée une entreprise car on ne peut pas tout faire et tout vendre avec n’importe quel statut (certains métiers sont très réglementés). Certaines formes juridiques seront plus adaptées que d’autres. Seront plus évolutives que d’autres. Offriront plus d’avantages que d’autres.
Renseignez-vous au préalable sur les SA, SAS, SARL, EURL… Vous verrez que les règles juridiques, comptables, fiscales, sociales (…) sont très différentes selon que l’on choisisse tel statut plutôt que tel autre. Certains statuts sont plus protecteurs que d’autres en cas d’échec de votre entreprise.
C’est la raison pour laquelle faire appel à un avocat n’est pas une mauvaise idée. Cela représente certes un cout, mais cela apportera une grande tranquillité d’esprit par la suite.
La maîtrise de la rédaction de contrat
Un avocat va d’abord vous conseiller et vous orienter : en fonction de vos besoins et de vos perspectives d’évolutions, il préconisera de créer une société anonyme (SA), une société à responsabilité limitée (SARL), une société par actions simplifiées (SAS)…
L’avocat s’occupera ensuite de rédiger tous les documents administratifs, et notamment les statuts de l’entreprise, en réduisant les risques d’erreurs ou d’oublis.
La personnalisation des statuts
Il existe des solutions pour obtenir des modèles de statuts à moindre cout (et même gratuitement via les chambres de commerce) mais il s’agit de documents très basiques, très généralistes, et souvent incomplets. Le rôle de l’avocat c’est aussi de soigner la rédaction de vos statuts et de les personnaliser au maximum en fonction de vos besoins. De prévoir par exemple ce qui arrivera en cas de désaccord / départ d’un actionnaire ?
Où trouver un avocat pour vous accompagner dans votre projet ?
Avec plusieurs créations d’entreprises à son actif, Charles Passereau propose aujourd’hui ses services aux entrepreneurs. Outre la création de CVStart (service de cvthèque en ligne) et de Welink (un guide sur les experts comptables), il a également créé Mon-Avocat.fr, un site qui permet de trouver et de faire appel à un avocat (droit des affaires, droit du travail, social, divorce…), qu’il a récemment cédé en 2018 au groupe W3.